Meilleurs vœux à tous !
Meilleurs voeux 2016 à ma femme mariée et à mes lifanto et à mes koko, à mes
« familles » et à mes « proches » : ba tata na ba
mama, ba koko na ba kulutu, ba bokilo na ba semeki, ba ndeko na ba masta !
Meilleurs voeux 2016 également au peuple du Luabongo et à ses porte-paroles les
plus autorisés : les lanceurs d’alerte et sentinelles de la citoyenneté et
défenseurs ou « chiens de garde » des droits de l’homme, de l’Etat de
droit et de l’égalité de tous devant la loi !
Meilleurs vœux 2016 aux changeurs de monde et passeurs d’idées nouvelles !
Meilleurs vœux 2016 aux hérauts d’une pensée positive, tournée résolument vers
l’avenir et affranchie des
pesanteurs du passé !
Meilleurs voeux à mes amis Mopoie et Bangazegino
Bonne année 2016 !
2016, année de résistance aux manœuvres du pouvoir visant à se maintenir en
place au-delà de la fin du deuxième et derniers mandat de la Haute Hiérarchie !
2016, année de la poursuite des actions entreprises par le peuple du Luabongo contre la révision de la Constitution et les
intrigues et manigances du pouvoir en place !
Les précédentes grandes manœuvres
visibles du pouvoir en place visant à contourner les règles constitutionnelles existantes
datent de janvier 2015 : le passage
en force devant l’Assemblée nationale, le 17 janvier 2015, à l’arraché, pendant
le week-end (un samedi qui était également un jour férié et le jour de la
commémoration de l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba), nuitamment, vers
23h30, d’une loi électorale visant à
conditionner la tenue de prochaines élections présidentielles et législatives à
l’organisation préalable et à l’achèvement d’une opération d’identification des
citoyens confiée à un organe nouvellement et spécialement créé à cet effet. L’adoption
de cette loi électorale devait permettre
une prolongation de fait, au-delà de leur terme constitutionnel, des mandats
présidentiel et législatifs venant à expiration en 2016. Cette dernière
tentative a été mise en échec par la population qui s’est mobilisée
dans les rues de la capitale et de nombreuses autres villes du pays lors des « Trois Sanglantes »
des 19, 20 et 21 janvier 2015.
A l’heure actuelle, d’autres manœuvres sont envisagées ou se préparent activement ayant toutes pour objectif le glissement des élections (retarder les
élections ou en rendre la tenue impossible) et l’instauration d’un troisième
mandat (de fait à durée indéterminée ou résultant d'une modification des règles constitutionnelles), à savoir, notamment :
1.
Les
manipulations de type juridique :
démembrement précipité des anciennes provinces - les grand-duchés hérités de la colonisation - suivi de la
« re-centralisation » accélérée de l’autorité provinciale avec la
nomination de commissaires spéciaux chargés, notamment, de préparer l'élection de nouveaux gouverneurs par des assemblées croupions hors mandat et conditionnées par les "services" (une opération de
« zaïrianisation » de l’administration de l’échelon des comtés - les anciens districts également hérités de la colonisation - au
bénéfice d’acquéreurs-élus locaux, mieux offrants et disposés à faire
allégeance à la « majorité ») et, ce faisant, de faciliter l’organisation à
l’intérieur du pays d’élections bidouillées par les « services » ou d'un referendum manipulé par les mêmes "services" ;
nomination en juillet 2015 des 9 membres de la Cour constitutionnelle et publication, dès septembre, d’un arrêt de ladite
Cour (accusée par de nombreux observateurs de la société civile d’avoir, ce
faisant, outrepassé ses compétences et violé elle-même la Constitution qu’elle
a pour mission légale de protéger !) enjoignant le gouvernement de prendre des
mesures transitoires exceptionnelles pour assurer la direction de nouvelles
provinces (ouvrant ainsi la voie à la nomination de commissaires spéciaux
inféodés au pouvoir en place et à l'élection de gouverneurs proconsulaires de la même obédience) et à la Ceni d’organiser l’élection des
gouverneurs avant tout autre scrutin; arrêt de la Cour constitutionnelle de mai 2016 considérant que, "pour consacrer le principe de la continuité de l'Etat", la Haut-Hiérarque en place peut rester en fonction jusqu'à ce qu'un nouveau président élu soit investi (alors même que l'organisation d'élections présidentielles dans le délai constitutionnel a délibérément et systématiquement été retardée et rendue difficile... par le Haut-Hiérarque en place et ses sorciers régaliens !); nouvel arrêt de la Cour constitutionnelle (une Cour décidément très sollicitée par Shabbo, le juriste félon et par le dircab Ya Mwilan, "âme damnée" du Haut-Hiérarque ...et un arrêt prononcé au forceps, le 17 octobre 2016, par 5 juges seulement !) acceptant le report, au delà du 19 septembre, de la convocation du corps électoral; incessantes restrictions apportées illégalement, par Haut-Sommet et par différents autres sorciers proconsulaires inféodés à la Haute Hiérarchie, aux libertés publiques (droit de se réunir et de manifester, liberté d'expression, liberté de déplacement, etc) garanties par la Constitution, etc
2.
Le
blocage institutionnel et financier du processus électoral provoqué par le pouvoir en place en vue de retarder ou
de reporter sine die les élections : provoquer la démission de certains
membres de la CENI et à en remanier la composition ; détourner ou dilapider les fonds prévus pour l'organisation des élections, faire valoir que les
caisses de l’Etat sont vides et invoquer une « crise financière sans précédent » due à la chute du
cuivre, du cobalt, de l’or et du pétrole pour justifier un report sine
die des élections législatives et présidentielle ou préconiser une élection du chef de l’Etat au
second degré en faisant valoir que « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne permet
pas » l'organisation de scrutin telle que prévue dans le budget de la
commission électorale…
3.
L’option sécuritaire (laquelle peut toujours
être actionnée dans de nombreuses provinces moyennant la réactivation par les
« services » de l’un ou l’autre des groupes armés qu’ils sont en
mesure d’instrumentaliser) et les tentatives renouvelées de déstabilisation
menées dans le nord-est et l’est du pays (particulièrement à Beni)…
4.
Les
tractations politiciennes et « arrangements entre amis » avec une
frange de « l’opposition » (des opportunistes, chèvre-choutistes et faux opposants disposés à « boutiquer »
leur participation au pouvoir), la convocation
par le pouvoir en place d’un
« dialogue politique national inclusif» devant se prononcer particulièrement
« sur le fichier électoral, le calendrier électoral, le financement des
élections, la sécurisation des élections et le rôle des partenaires extérieurs dans ce
processus » et la mise en place d'un nouveau grand conciliabule dirigé par un "membre de l'opposition"… à moins que des blocages surgissent (ou soient provoqués) et que ce prétendu « dialogue » ne débouche sur une
impasse ce qui justifierait alors (d'après le pouvoir en place) de recourir au référendum pour
« solliciter l’arbitrage du peuple » (sur le modèle des
référendums-coups d’Etat constitutionnels opérés dans quelques pays voisins)…
Tous ces
scénarios sont possibles. Tous sont étudiés, combinés et testés (fuites
distillées dans la presse) ou ont déjà été activés par le pouvoir en place.
Bonne année 2016 !
2016, année de résistance populaire à tous les actes de brigandage électoral et
politique, sécuritaire et policier, militaire et judiciaire et aux dérives liberticides,
anti-démocratiques et anti-constitutionnelles d’un pouvoir aux abois !
2016, année de combat pour la défense des valeurs réellement républicaines,
démocratiques et panafricaines !
2016, année de vigilance extrême de la population !
2016, année de lutte
citoyenne pour l’avènement d’un véritable « gouvernement du peuple, par le
peuple et pour la peuple » (Abraham Lincoln) dans lequel la population du
Luabongo trouvera enfin son compte !
Courage, convictions et détermination !
Et que l’année 2016… se termine en beauté par un
dernier trimestre libératoire, une issue
heureuse, l’épilogue tant attendu : l’organisation dans le respect des
délais et des règles fixés par la Constitution et le déroulement pacifique d’élections
libres et transparentes conduisant à cette alternance réellement démocratique, à
laquelle aspire le peuple du Luabongo tout entier !
*
* *
Pour ma part, en tant que romancier acrobate de l’imaginaire, de
la métaphore et de la parabole, ayant largement dépassé la date de péremption
habituelle des matous de mon espèce, je me presserai, en 2016, de mettre la
dernière main à certaines séquences inachevées du buku « Sorciers,
services et crapuleux »[i], d'actualiser (dans des encadrés marqués "ndlr 2016") les séquences déjà postées lorsque cela s'avèrera nécessaire, de prédire l’avenir et d’annoncer
des jours meilleurs… et de raconter comment, durant toute cette année (le
mouvement ne pouvant ensuite que s’intensifier, s’approfondir, s’enraciner
davantage et devenir irréversible), le
peuple du Luabongo combattra l’autocratie, reprendra l’initiative, interpellera...
- Yebela, Mandat esili ! Eloko nini esilakate ?
la Haute Hiérarchie et viendra à
bout du dernier avatar d’un « système sorcier » qui l’opprime depuis…
depuis… depuis la fin du XIXe siècle !
Depuis cette époque, en effet, mis
à part une courte parenthèse en 1960, tous les dirigeants du Luabongo
(Léopold Deux, les Noko, Seskoul et les autocrates
qui se sont approprié le pouvoir par la suite) ont été des
« sorciers » en ce sens qu’ils tous ont accédé au pouvoir sans avoir été investis par le peuple de la
mission de gérer ses intérêts collectifs. Et qu’ils s’y sont installés et maintenus
par la force et l’imposture. Et qu’ils ne l’ont jamais quitté de leur plein gré.
La question qui se pose à présent est
de savoir quand et comment, entraîné par de nouvelles
générations d’activistes citoyens, le peuple du Luabongo viendra à bout du
dernier avatar d’un système sorcier qui l’opprime et l’exploite depuis si longtemps
Je vous
invite dès à présent à parcourir UNE SORCELLERIE ! (cliquez sur : http://ssc-10.blogspot.be/), la série 10 et finale du buku « Sorciers, services et crapuleux » dans laquelle est décrit le mode de
fonctionnement de ce dernier avatar du système sorcier : une pseudo-démocratie (des élections bidouillées, des Assemblées-théâtres,
des sessions régulières de spectacle parlementaire, une opposition croupion, des cours et tribunaux aux ordres, des
transgressions constantes de l’Etat de droit et des droits de l’homme, une
presse orientée ou sous surveillance, un refus obstiné de l’alternance dans le respect des règles constitutionnelles existantes…), une démocratie
qui s’est détournée des principes démocratiques fixés dans la Constitution, une
« post-démocratie » ayant, dans les faits, restreint considérablement
l’application des règles démocratiques, une démocratie dénaturée dans laquelle le véritable pouvoir, comme
sous les régimes politiques antérieurs, n’appartient pas au peuple mais aux
sorciers, aux "services" et aux crapuleux qui l’ont confisqué à leur
profit…
Le buku "Sorciers, services et crapuleux" y répond, particulièrement, aux questions suivantes :
- Une sorcellerie, c’est quoi ?
- Les sorciers sont-ils bons ou mauvais ?
- Pourquoi les sorciers sont-ils considérés par le Tout-Puissant Marché comme
« une bande de péquenots rapaces et sans ambitions, de villageois âpres et
ringards, de minables dealers de banlieue » ?
- Un peuple a-t-il sa place dans une sorcellerie ?
- Comment tout cela va-t-il bien pouvoir se terminer ?
Vié
ba Diamba
[i] Le
buku Sorciers, « services » et crapuleux est un roman. et, pour rappel (cf SCC0/1 - Mabanga : http://ssc-intro.blogspot.be/2014/11/mabanga.html)
- un roman « en ligne », « en dehors du marché » : un buku que les « services » ne pourront jamais, ni saisir en librairie, ni détruire par le feu, ni jeter dans le fleuve, ni enterrer nuitamment et subrepticement dans un cimetière de Maluku ou d'ailleurs…
- un roman « collectif » dont les différentes séquences s’inspirent de personnes et de sources multiples, mais qui, pour des raisons évidentes de sécurité, est signé ostensiblement par une seule personne : un taxi-writer, un écrivain pousse-pousseur aisément identifiable (sous le pseudonyme de Vié ba Diamba), lequel écrit en pensant à l’avenir de ses enfants, koko et amis et se félicite de pouvoir ainsi (contribuer à) soutenir la lutte citoyenne et (contribuer à) porter la parole d'innombrables sœurs et de frères courageux et convaincus qui n'attendent pas un quelconque « salut » d'ailleurs ou des "autres" (de l'ONU, de l'UE, de l'UA, de la FIDH, des ONG de bienfaisance ou de développement, des pays étrangers - Etats gros-bras et gros intérêts ou voisins voraces -, de la "Communauté internationale" et du Tout-Puissant Marché ou encore d’un « Dieu » quelconque) mais qui comptent avant tout sur la force du peuple du Luabongo lui-même, sur l'action de citoyens déterminés à lutter et à rendre leur pays plus libre, plus égal et plus fraternel…
- un roman « by goal », dont les différentes séquences sont produites « just in time » et qui ne finira jamais avant d'avoir satisfait les « demandes sociétales » auxquelles il s'efforce de répondre rapidement (tout en se réservant la possibilité de corriger et d'actualiser en permanence les textes déjà diffusés) et d'avoir atteint les objectifs qui lui sont assignés (contribuer à la libération de Mopoie et de Bangazegino et au démantètement du système sorcier) … à moins que son (ou ses) auteur(s), traqué(s) ne soient foudroyés par Kake ou ne tombent dans les filets des agents spéciaux A.Z. et P.K...
- un roman-guérilla, permanent, à jet continu, à durée indéterminée, toujours remis sur le métier, à multiples et incessants rebondissements, avec des victoires et des échecs, certes mais toujours prêt à rebondir et à reprendre la lutte pour le changement, tiiii… la victoire finale !
Ndlr : Vous êtes encore perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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