mardi 24 mai 2016

SCC9/8 - Du RIIIR au ROAAAR ! On attend le mot d'ordre qui va mobiliser les jeunes de Kingabwa et de tous les autres quartiers, des villages et des cités, des plantations et des marchés, des mines et des usines, des écoles et des universités : "COUP FIRCE !"

Alors que les différentes factions du groupe social qui s'est approprié la chose publique s'entredéchirent avec férocité et que les classes populaires, pressurées et délaissées, se trouvent au bord du soulèvement... arrive le moment où le RIIIR se transforme en 

ROAAAAR !!

dimanche 8 mai 2016

SSC9/7 - A quoi assiste-t-on maintenent : à un véritable combat politique ou à "une querelle entre membres d 'une même famille"... une course au pouvoir entre anciens associés devenus rivaux et concurrents mais appartenant au même groupe social ? Un imposteur, un obstiné, un cow-boy, un condamné et un caméléon ?

Etat de la question

1. Une course au pouvoir féroce...
- Etali peuple te ! Eza ba jeux na bango ! *
oppose actuellement différentes factions du groupe social (bango na bango) qui s’est approprié la chose publique en République autocratique du Luabongo, a dépossédé le peuple de sa souveraineté, a fait main basse sur toutes les ressources du pays, en "tracasse" et en exploite de façon éhontée les habitants

2. Il apparait que, demain comme avant, les classes populaires ne trouveront pas leur place dans le poto-poto électoral en préparation et qu'elles se verront, demain comme avant, exclues des systèmes de répartition des avoirs et des pouvoirs que les dominants de tous bords s'attèlent (bango na bango) à mettre en place, au bénéfice exclusif des membres de leur groupe social, en organisant des élections « boutiquées » et/ou en les reportant  et/ou en réunissant un "dialogue des prédateurs" et/ou par tout autre acte de brigandage constitutionnel, sécuritaire, financier ou judiciaire... 

3. Un soulèvement général de la population est donc éminemment possible (probable, périlleux et aléatoire, nécessaire et salutaire ?).Une population spoliée, affamée, appauvrie, asservie, privée de ses droits légitimes et revendiquant certes l'alternance politique... mais à condition et pour autant que cette alternance se traduise en termes de changement réel et, plus particulièrement, d'amélioration des conditions d'existence des classes populaires. Une population pour laquelle un système politique ne peut être qualifié de "démocratique"aussi longtemps qu'il ne satisfait pas les besoins fondamentaux de tous les citoyens.

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Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/






mardi 19 avril 2016

SCC9/6 - Je m'arrête là ! Un roman en suspens ? Meuuuuuuuuuunon ! Un roman-guérilla qui tend l’oreille, guette, retient son souffle, bande ses muscles, arme ses mots, se prépare à mener l'assaut final contre les sorciers, les "services" et les crapuleux... (et si je ne suis plus dans le coup, d'autres viendront ! ils sont déjà à l'oeuvre et je ne suis qu'un pousse-pousseur !)


Il est à présent temps que la littérature fasse un pas de côté et qu'elle laisse la place au véritable combat politique.

Mis à part quelques mises à jour et travaux d’entretien, je me limiterai désormais, sauf urgence, à rapporter comment, durant toute la période précédant le 19 décembre 2016...

(LE MOUVEMENT NE POUVANT ENSUITE QUE S'INTENSIFIER, S'APPROFONDIR, S' ENRACINER DAVANTAGE ET DEVENIR IRREVERSIBLE)

le peuple du Luabongo combattra l’autocratie, reprendra l’initiative, interpellera la Haute Hiérarchie
- Yebela, yebela, yebela, Mandat esili ! Eloko nini esilakate ? Milengela Monsieur ! Constitution ewumela !
et viendra à bout du dernier avatar d’un « système sorcier »  qui l’opprime depuis…  depuis… depuis la fin du XIXe siècle 

Je mettrai donc une sourdine à mon roman-guérilla



Ndlr : Sur le concept de roman-guérilla, cliquez sur : http://ssc-02.blogspot.be/2015/01/un-roman-guerilla-ou-le-tonneau-dun.html



et je m'appliquerai dorénavant à diffuser les infos pertinentes que je repérerai ou qui me seront transmises,
dénonçant tous les actes de brigandage électoral et politique, sécuritaire et policier, militaire et judiciaire et les dérives liberticides, anti-démocratiques et anti-constitutionnelles d’un pouvoir aux abois,
dénonçant  
les manigances et les complots ourdis par ce pouvoir en place visant à établir une « dictature constitutionnelle »,
rapportant toutes les initiatives prises par des citoyens conscients et responsables pour sortir enfin le pays d’un « système sorcier » où chaque année ressemble à la précédente et préfigure la suivante… un système en dehors du temps et en dehors du droit où ...




Ndlr : Sur la vie et la mort des gens au taux du jour, cliquez notamment sur http://ssc-03.blogspot.be/



, à Expo (alias Mboki), Vainqueur Bukaka, une petite fille âgée de 18 mois, meurt asphyxiée dans le cachot du sous-ciat de Matadi Kibala où elle était incarcérée, depuis trois jours, aux côtés de son père, suspecté d’avoir volé une chaise en plastique
, à Kindu, les prisonnières du  quartier des femmes de la prison défèquent dans des sachets en plastique qu'elle jettent ensuite à l'extérieur
, en Ituri, des corps habillés en kaki abattent de jeunes garçons non-armés qui inspectaient leurs pièges à gibier
, à Kipushi, plusieurs dizaines de forçats-creuseurs meurent ensevelis dans la carrière de Lupoto à la suite du comblement des tunnels et galeries opérés pendant la nuit par des engins de chantier de l’entreprise minière Luna Mining... qui nie toute responsabilité dans cette histoire
, à Beni, le sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, chauffeur du colonel Mamadou Ndala, est retrouvé mort dans sa cellule au lendemain de sa déposition devant la Cour militaire
, partout dans le pays, l’application d’une loi d'amnistie votée par le parlement profite aux membres de groupes armés tels que les Bakata Katanga et le M23 plutôt qu’aux personnes détenues ou condamnées pour des faits politiques ou des délits d’opinion.
tandis que, partout dans le pays, on se demande avec espoir et anxiété quand quelqu’un va jeter la première pierre 

La littérature doit à présent faire un pas de côté laisser la place au combat politique 
Mais, qu’on se rassure,  la littérature et le véritable combat politique
- Le combat des démocrates intègres, des patriotes courageux, convaincus et déterminés ! 
 Le combat politique qui sert la cause du peuple ! Un combat politique mené par le peuple des opprimés (appartenant quelquefois à des classes sociales distinctes) affrontant ensemble, tous groupes confondus, les sorciers, les"services" et les crapuleux qui les exploitent et les oppriment ! Et non pas une "course au pouvoir" de quelques prédateurs et privilégiés qui ne cherchent qu'à se remplir la panse : à conserver leurs prébendes et biens mal acquis ou à participer au festin des pillards et à s'approprier (ou se ré-approprier) des parts de butin ! 
poursuivent les mêmes objectifs, à savoir :

- la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion
- la contestation d’un "système sorcier", dépourvu de toute légitimité populaire, qui opprime et exploite la population du Luabongo… depuis la fin du XIXe siècle (cliquez sur : http://ssc-09.blogspot.be/2016/02/scc82-1-les-metamorphoses-successives.html) et, plus particulièrement, de son dernier avatar, une pseudo-démocratie (post-démocratie ou "dictature constitutionnelle") dans lequel un pouvoir en place a accaparé la souveraineté nationale et en a dépossédé le peuple : http://ssc-10.blogspot.be/
- l’avènement d’un véritable démocratie (un « gouvernement du peuple, par le peuple et pour la peuple »
  disait Abraham Lincoln), politique, économique, sociale et culturelle, dans lequel la population du Luabongo trouvera enfin son compte... Une véritable démocratie, pas celle qu'on enseige à Wall Street ou chez Walt Disney, à la Singularity University ou dans le monde féerique de  Tomorrowland !


Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
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lundi 4 avril 2016

SCC9/5 - En avant-première du grand RIIIR, on teste la formule, on diffuse un teaser ?



Le ridicule peut tuer…
Le RIIIR aussi ? Un RIIIR vengeur et justicier ? Un RIIIR de crocodile ? Un RIIIR plein de dents, avec des molaires et des incisives ?
On essaie ? On répète ?
On s’offre un premier tour de piste, un round d’entraînement avant la rupture et le déferlement d'un RIIIR irrépressible qui va se transformer en ROAAAR et emporter tout sur son passage, les sorciers, les "services" et les crapuleux, en République autocratique du Luabongo ?


*
*   *


Proposons, à cet effet, la morale de cette histoire (s'il en faut une) que je vous ai déjà racontée, vous vous rappelez peut-être, celle de Vieux Condor et de celui qu’on appelait Lédenté  ? 
(ampliation d’une séquence postée antérieurement dans: http://ssc-08.blogspot.be/ 
et plus particulièrement dans: http://ssc-08.blogspot.be/2016/04/pavillon-10-morale.html)


Vieux Condor 
(alias Kovo, alias Mukokoli, alias Mutu ya Libandi) et celui qu'on appelait Lédenté (alias Mapengo), enfin retrouvés et redevenus compères, se sont mis à chanter, d’abord en sourdine puis de plus en plus fort, comme dans les années 50, à l'époque de l’occupation et de la dictature coloniale "Ata ndele mokili ekobaluka" d’Adu Elenga tel qu’interprété par Ray Lema ...


puis ont entonné à pleine voix, comme dans les années 70, à l'époque des dictatures militaires dans l’Amérique indienne  "El pueblo unido jamas sera vencido"...

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et, face à la sidération des prédateurs et des charlots, des brutes épaisses et des perfides, des corps habillés en bleu et en kaki et de leurs commanditaires Haut-Hiérarque, sorciers, services et crapuleux...
- Bazo loba nini ? Bazo yemba na monoko nini ? Na lespagnol ? Ce n’est pas légal, ça ! C’est absolument interdit par les règlements ! s'indignent  les généraux Gimana2 et Nyamakan (alias Esprit de Mort) des corps habillés en bleu, le général Lwasenge (alias Seguin) de la Leni, les généraux Zeban et Petekam de la GSP, le colonel Djidjadja, commandant le bataillon PM du camp Kokolo (dont les hommes et ceux de la GSP sont spécialement habilités à ramasser les corps des manifestants tués par balles, à les jeter dans le fleuve Luabongo ou à les conduire à la morgue où ils seront étiquetés « corps de l’Etat » avant d’être encaqués comme des harengs dans des charniers, à Maluku ou ailleurs)…
- C'est un complot de l'étranger ! C'est une violation grave de la souveraineté nationale ! Il s’agit, de toute évidence, d’une tentative diabolique de déstabilisation de nos institutions menée par des moutons  noirs agissant pour le compte de puissances étrangères et des Nations unies ! Il y a un agenda caché et des menées obscures là-dessous ! Nous ne pouvons pas tolérer ça ! Cela ne restera pas sans suite ! tempête et vitupère Tshaku, le menteur d'Etat, grogne et menace Ysengrin, le chef des brigands, s’emportent et font mine de s’indigner Shabbo, le constitutionnaliste félon, Ya Mwila, l'âme damnée et Cravate Rouge, le vendeur de vents, tandis que M’Bweta  le sorcier régalien en charge de la justice instrumentalisée, des complots judiciaires, des procès bidon et des condamnations arbitraires, va prendre ses ordres et aiguise ses couteaux…
Vieux Condor et Lédenté ont été pris d'une cuite de RIIIR, se sont laissés envahir et posséder par un RIIIR énorme et contagieux !

Se poivrant, se poilant, se boyautant, se dilatant, s'étouffant de RIIIR... Kiekiekiekie ! Tosubi na bilamba na koseka !, Vieux Condor et Lédenté se sont pété la rate, la gueule ou la tronche d’un RIIIR d’abord singulier …

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puis de plus en plus collectif…

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et la population du Luabongo tout entière a été emportée par une clameur, un grondement, un RIIIR libératoire... 
un déferlement de RIIIR, un soulèvement-RIIIR irrépressible, dans toutes les langues et dans toutes les cultures, sans distinction d’âge ou de sexe... 
un RIIIR triomphal, magique et dévoreur... 
un RIIIR crocodiiiiiiiile… 
un tsunami de RIIIR qui se transforme en ROAAAR et qui emporte tout sur son passage : les sorciers, les "services" et les crapuleux...

RIIIR comme irrévérent; irrémédiable, irrésistible, irréductible, irrépressible
RIIIR avec deux ou trois R comme dans s'insurger, accrocher, débarquer, terrasser, détrôner, renverser












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vendredi 18 mars 2016

SCC9/4 - CONSTITUTION EWUMELA ! ** Ou pourquoi s'opposer aux innombrables et incessants « coups d’État constitutionnels » ( fomentés et opérés par la Haute Hiérarchie et la bande mafieuse dont il s'est entouré) visant à l'établissement d'une "dictature constitutionnelle" au Luabongo

Un rappel d’ordre "historique" et "juridique" expliquant  pour quelles excellentes raisons la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens défendent courageusement (journées "ville morte" , manifestations pacifiques systématiquement interdites ou réprimées...) avec conviction et détermination, la Constitution du 18 février 2006... LEUR CONSTITUTION !, contre les sorciers, les "services" et les crapuleux qui piétinent le peuple et s'efforcent de juguler une constitution "fruit des efforts conjugués et consensuels de l'ensemble des forces politiques et sociales de la Nation" et de la confisquer à leur profit...

*
*   *

En 1960, le Luabongo était régi une constitution écrite par les Noko.
Les textes constitutionnels édictés sous Seskoul (constitution du 24 juin 1967, instauration du  parti unique et sa transformation en parti-Etat) avaient pour objectif principal d’installer et de consolider la dictature.
La constitution promulguée en date du 18 février 2006 était l’œuvre d'anciens belligérants (s'étant auto-amnistiés et auto-désignés "constituants") qui se sont réunis au sein d'un Parlement dit de transition et ont entrepris de concrétiser les accords de Sun City. 
Cette nouvelle constitution résultait d’un compromis politique obtenu à Sun City, en 2002
Ses auteur la présentaient comme étant le"fruit des efforts conjugués et consensuels de l'ensemble des forces politiques et sociales de la Nation" (ainsi que déclaré par la Haute Hiérarchie dans son discours de promulgation du 18 février 2006) et visant expressément (dans l'esprit de ses auteurs, d'après l'exposé des motifs), à "mettre fin à la crise chronique de légitimité des institutions et de leurs animateurs depuis 1960". 

La constitution de 2006 a néanmoins été rapidement considérée, pour la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens, comme la première constitution réellement nationale et démocratique du pays. 

Approuvée par référendum les 18 et 19 décembre 2005, cette nouvelle constitution répondait, en effet, notamment, aux préoccupations suivantes qui étaient celles de tout un peuple ayant trop longtemps souffert du colonialisme, de la dictature et de la guerre :
- instaurer un Etat de droit,
contrer toute tentative de dérive dictatoriale,
- assurer l'alternance démocratique...
et satisfaisait ainsi un certain nombre d'exigences posées par la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens.

Parmi les dispositions constitutionnelles répondant à ces préoccupations majeures, figuraient notamment une disposition (article 70) limitant à deux du nombre de mandats présidentiels et d'autres dispositions dont il était expressément précisé qu'elles ne pouvaient être soumises à révision.


La nouvelle loi fondamentale, en effet, prévoyait certes une procédure de révision mais, sur pied de l'article 220 de cette même constitution de 2006 (article 220  repris mot pour mot par la Haute Hiérarchie dans son discours du 18 février 2006 précité), "ne peut cependant remettre en cause la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical".



DÉTOURNEMENT DE LA CONSTITUTION, DÉPOSSESSION DU PEUPLE DE SA SOUVERAINETÉ ET ETABLISSEMENT D'UNE "DICTATURE CONSTITUTIONNELLE" = HAUTE TRAHISON 

Que se passe-t-il à présent ? 

Et pourquoi la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens défendent-ils aussi résolument leur Constitution ?
Il se passe que de nombreuses orientations du texte de la Constitution de 2006  déplaisaient considérablement à la Haute Hiérarchie et à la bande mafieuse dont il s'était entouré, ceux-là même qui, aussitôt après la promulgation de la nouvelle constitution, avaient fait main basse sur le Luabongo et ses richesses: 
- en s'appropriant les institutions de la République dès cette année 2006 avec le soutien actif et le concours financier des Noko et de l'UE (via l'incontournable Louis Michel, à l'époque Commissaire européen au développement) et de la prétendue Communauté internationale, attentive à faire prévaloir ses intérêts marchands... et par le biais d’élections bidouillées par les "services" 
- et en réussissant  à en conserver le contrôle en 2011 à la faveur d'élections tout aussi bidouillées par les "services" que les précédentes... et d’un premier « coup d’Etat constitutionnel » : la révision du 15 janvier 2011 introduisant le scrutin présidentiel à un tour.

Actuellement, à la veille de l'expiration du deuxième mandat de cette Haute Hiérarchie qui s'est fermement accrochée au pouvoir et refuse de le quitter, on assiste à 
:

de nouvelles et innombrables tentatives de contournement de la Constitution ou de détournement de certaines de ses dispositions-clés, à savoir, particulièrement, celles qui avaient été mises en place pour garantir le caractère démocratique du Luabongo et assurer l’alternance démocratique et, particulièrement, la disposition de l'article 70 limitant le nombre et la durée des mandats présidentiels,
et à l’accaparement par une bande mafieuse d’une souveraineté nationale (avec l'instauration d'un "parti-Etat de fait" tandis qu'une opposition croupion, habilement contingentée, neutralisée, manipulée, emprisonnée ou savamment compromise et "entretenue" comme une maîtresse ou un amant capricieux, est appelée à faire de la "figuration démocratique" au sein d'assemblées-théâtres ou de "dialogues" prétendument inclusifs servant, pour l'essentiel, à donner une apparence de légitimité ou une façade de respectabilité au pouvoir arbitraire et absolu de quelques-uns) qui n’appartient qu’au peuple : établissement d'une "dictature constitutionnelle" en détournant les institutions, la justice, les investissements publics, les médias et les télécommunications (internet et SMS compris) de leurs fonctions premières et en les mettant au service du pouvoir en place au détriment de l'ensemble de la population, confusion sciemment instituée entre les notions de souveraineté nationale et d'immunité de fonction de la Haute Hiérarchie et de sa  bande mafieuse, pour tous les crimes et  actes de brigandage dont ils se rendent coupables pendant l'exercice de leur "mandat" et verrouillage de l'accès au pouvoir (par la restriction de l'espace démocratique et de nombreux atteintes à la liberté d'expression et de communication et à d'autre libertés publiques garanties par la constitution en matière d'association, de réunion, de manifestation, de déplacement
 et autres actes de brigandage électoral, policier, sécuritaire, financier, judiciaire, etc)  de façon à ce que la Haute Hiérarchie et la bande mafieuse dont il s'est entouré... Ysengrin, Ya Mwilan, Shabbo, Tshaku, M'Bweta (et, auparavant, La Malibran, "soeur" d'un très puissant conseiller occulte du Haut-Hiérarque décédé dans un crash aérien), le général*** et autres sorciers et crapuleux chargés des basses besognes !, n'aient jamais à répondre,  devant le souverain primaire,  de leurs prédations, de leurs tromperies, de leurs forfaits... et, surtout, de leur profond dédain de la "masse" et de leur désinvolture vis-à-vis d'un peuple dont ils ne se soucient absolument pas de servir les intérêts collectifs : indifférence aux problèmes des "gens de tous les jours", méconnaissance des aspirations profondes du peuple (paysans, creuseurs, ouvriers et techniciens, artisans, étudiants, fonctionnaires, enseignants, employés et cadres d'entreprises, petits commerçants, maraîchères, vendeurs sur la voie publique, commissionnaires, chômeurs ou retraités) et de ses attentes légitimes. 

On comprend mieux dès lors pourquoi la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens sont déterminés à défendre LEUR CONSTITUTION en ce qu'elle est garante de leurs droits et porteuse de leurs espérances après des dizaines et des dizaines d'années d'occupation coloniale, de dictature et de guerre 


A ce propos, la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens rappellent (partageant ainsi l'avis juridique formulé, peu de temps avant sa mort, par feu Pierre Akele Adau, spécialiste du droit pénal) qules violations délibérées de la Constitution, les violations graves et caractérisées des libertés publiques et droits de l'homme garantis par la Constitution, le refus de donner leur plein effet à certaines dispositions de la Constitution, les « coups d’État constitutionnels » et l'établissement d'une "dictature constitutionnelle" résultant de l'ensemble de ces actes de brigandage juridique, judiciaire et sécuritaire sont constitutifs de l'infraction de haute trahison 

(voir particulièrement, à ce sujet, à l'article 165, alinéa 1 de la Constitution promulguée en date du 18 février 2006).


** A propos du slogan "Constitution ewumela !" lancé par le professeur André Mbata, cliquez notamment sur: 
http://desc-wondo.org/fr/les-juristes-et-scientifiques-congolais-plaident-pour-le-respect-de-la-constitution-ewumela/



Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
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mardi 15 mars 2016

SCC9/3 - Un an après leur arrestation Fred Bauma et Yves Makwambala entament une grève de la faim... tandis que le charnier de Maluku est déjà oublié ?

C’était il y a un an…

A la mémoire de tous les citoyens dont les corps ont été encaqués dans un charnier, à Maluku, le 19 mars 2015, à la lumière des lampes torches et des phares de véhicules militaires.

Et en soutien à Fred Bauma et Yves Makwambala qui, un an après leur arrestation illégale et injustifiée, le 15 mars 2015, viennent d’entamer une grève de la faim pour obtenir la libération des prisonniers d'opinion et la garantie d'un espace public d'expression libre


Il y a un an déjà, en République autocratique du Luabongo, des hommes et des femmes qui exprimaient librement et publiquement leurs opinions ont été
- arrêtés et détenus au secret dans des cachots plus ou moins officiels à la direction des opérations des « services » située en face de la primature ou au cachot clandestin de l’avenue Mwene Ditu, n°17,  à la Gombe ou encore ailleurs (ce qui les rendait automatiquement suspects d’atteinte à l’ordre public, de refus d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre, d’incitation à la révolte contre les autorités, d’incitation à la haine raciale, d’incitation de militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, de destruction méchante de biens, d’incendie volontaire de pneus et d’entrave à la circulation automobile)
- et/ou humiliés, tabassés, torturés, abattus, liquidés (ce dont il résultait qu’ils devenaient définitivement coupables des infractions les plus graves : offense à la personne du Chef de l’Etat, association de malfaiteurs et appartenance à une organisation terroriste, participation à un mouvement insurrectionnel tendant à porter le massacre, la dévastation ou le pillage et, en bonus,  complot armé contre la vie du chef de l’Etat)
- et/ou étiquetés « corps de l’Etat », jetés à l’intérieur de camions bâchés et transportés nuitamment par les agents des « services » jusqu’à Maluku, déchargés au cimetière de fula-fula en bordure de la route secondaire reliant Maluku à Menkao à la lumière des lampes torches et des phares des véhicules militaires, empilés, tassés et compactés dans un charnier creusé précipitamment à cet effet (ce qui avait pour effet de les faire disparaître pour de bon… en les transformant en fœtus ou en indigents).


***

Il y a un an déjà, après la découverte du charnier de Maluku,  Vié ba Diamba  adressait une lettre ouverte adressée à son jeune frère,  In Koli Jean Bofane :


Cher auteur
Mon frère

Ici, au Luabongo, ça pue l’essence et on n’attend plus que l’étincelle.
Je voudrais profiter d’une légère accalmie pour faire appel à l’expertise du plus célèbre de tes personnages épicés, Célio Matemona, alias  Célio  Mathématik et lui demander de m’aider à formuler, dans le langage des chiffres, un certain nombre de questions, encore très embrouillées dans ma p’tite tête, que je me pose relativement au charnier découvert dans le cimetière de Fula-Fula, sur la route secondaire reliant Maluku à Menkao. Un charnier parmi tant d’autres en République autocratique du Luabongo…

Pour lire la suite, cliquez sur :
 


Ici, au Luabongo, mon frère, les réfractaires, les résistants et les simples citoyens continuent de vivre et de mourir au taux du jour…
Ça pue l’essence et on se demande seulement quelle sera l’étincelle…


Où en est l’enquête à présent ?
Nulle part, évidemment ! Il n’y a jamais eu d’enquête véritable !
Le charnier de Maluku est donc devenu une « Parcelle des Etoiles » réservée à l’inhumation de fœtus ? Dire le contraire serait constitutif de l’infraction d’atteinte au moral des "services" et à l'honneur de ses agents !
Et le système sorcier, toujours impuni et s’imaginant être à l’abri de toutes poursuites et de toutes sanctions, continue de vampiriser le pays et ses habitants et de se déchaîner contre les adversaires politiques, les membres de la société civile indépendante, les activistes des mouvements citoyens, les journalistes d’opinion et les gens ordinaires (paysans, creuseurs ou citadins) qui revendiquent une amélioration de leurs conditions de vie : violations et tentatives de contournement de la constitution, refus obstiné de l’alternance dans le respect des règles constitutionnelles existantes, dérives autocratiques et restriction de l’espace démocratique, atteintes incessantes aux libertés d’expression, d’association, de réunion, au droit de manifester pacifiquement et au droit de circuler à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, menaces de mort et intimidations à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme et de leurs familles, corruption d’élus mercantiles et création de partis doublons inféodés au système, constitutions de prétendues organisations de la société civile à la solde du pouvoir en place, subornation et instrumentalisation de chefs de cultes religieux, durcissement des méthodes de répression, fermeture de radios et de télévisions réputées « proches de l’opposition », confiscation des passeports et des documents d’identité d’opposants notoires, usage inconsidéré de la force contre des  manifestants pacifiques et non armés (tandis qu’aucune poursuite n’a été engagée à ce jour contres les responsables des tueries des 19, 20 et 21 janvier 2015 ni contre les auteurs des « exécutions extrajudiciaires » des opérations Likofi), incarcération des résistants à l’arbitraire, changeurs de monde et passeurs d'idées nouvelles, maintien en détention des prisonniers politiques éligibles à la loi d'amnistie promulguée le 11 février 2014, procès iniques de militants de La Lucha et condamnations expéditives "en marge de la loi" prononcées par des juges aux ordres, enlèvements et liquidations et autres agissements crapuleux (à propos des crapuleux et de leurs agissements, cliquez sur : http://ssc-07.blogspot.be/2015/01/les-crapuleux-des-policiers-ou-des.htmlet actes de brigandage politique, constitutionnel, diplomatique, électoral, policier, sécuritaire, militaire,  judiciaire, social, culturel, économique et financier…

Seskoul est de retour… même si le costume cravate a remplacé l’abacost !
Et la grande espérance démocratique née de la constitution du 18 février 2006
(la première constitution réellement nationale et démocratique du pays, approuvée par référendum en décembre 2005... une constitution dont les préoccupations fondamentales - instaurer un Etat de droit, contrer toute tentative de dérive dictatoriale, assurer l'alternance démocratique, etc -  résultaient du consensus politique obtenu à Sun City et qui visait expressément, d'après l'exposé des motifs, à "mettre fin à la crise chronique de légitimité des institutions et de leurs animateurs depuis 1960") a été étouffée et piétinée par un système sorcier opérant dans l'opacité, la dissimulation, l'absence totale de « traçabilité démocratique » : gestion sécuritaire et sans vision, sans protection sociale
- Nzambe akosala ?
- Onyati ! 
de la population, sans objectif autre que celui de l'enrichissement personnel d'une caste, d'une coterie ou d'une bande mafieuse (à propos des principaux « personnages » qui constituent cette bande mafieuse et  de quelques-unes de leurs victimes exemplaires, cliquez notamment sur : 
http://ssc-02.blogspot.be/2015/01/un-roman-guerilla-ou-le-tonneau-dun.html) de dirigeants autoproclamés ou (mal) « élus », cupides, menteurs et assassins.




Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/






mardi 1 décembre 2015

SSC 9/2 - Voeux pour 2016, année de résistance, de lutte et d’alternance démocratique au Luabongo !


Meilleurs vœux à tous !

Meilleurs voeux 2016 à ma femme mariée et à mes lifanto et à mes koko, à mes « familles » et à mes « proches » : ba tata na ba mama, ba koko na ba kulutu, ba bokilo na ba semeki, ba ndeko na ba masta !

Meilleurs voeux 2016 également au peuple du Luabongo et à ses porte-paroles les plus autorisés : les lanceurs d’alerte et sentinelles de la citoyenneté et défenseurs ou « chiens de garde » des droits de l’homme, de l’Etat de droit et de l’égalité de tous devant la loi !
Meilleurs vœux 2016 aux changeurs de monde et passeurs d’idées nouvelles !
Meilleurs vœux 2016 aux hérauts d’une pensée positive, tournée résolument vers l’avenir et affranchie des pesanteurs du passé !

Meilleurs voeux à mes amis Mopoie et Bangazegino

Bonne année 2016 !


2016, année de résistance aux manœuvres du pouvoir visant à se maintenir en place au-delà de la fin du deuxième et derniers mandat de la Haute Hiérarchie !
2016, année de la poursuite des actions entreprises par le peuple du Luabongo contre la révision de la Constitution et les intrigues et manigances du pouvoir en place !

Les précédentes grandes manœuvres visibles du pouvoir en place visant à contourner les règles constitutionnelles existantes datent de janvier 2015 : le passage en force devant l’Assemblée nationale, le 17 janvier 2015, à l’arraché, pendant le week-end (un samedi qui était également un jour férié et le jour de la commémoration de l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba), nuitamment, vers 23h30,  d’une loi électorale visant à conditionner la tenue de prochaines élections présidentielles et législatives à l’organisation préalable et à l’achèvement d’une opération d’identification des citoyens confiée à un organe nouvellement et spécialement créé à cet effet. L’adoption de cette loi électorale devait permettre une prolongation de fait, au-delà de leur terme constitutionnel, des mandats présidentiel et législatifs venant à expiration en 2016. Cette dernière tentative a été mise en échec par la population qui s’est mobilisée dans les rues de la capitale et de nombreuses autres villes du pays lors des « Trois Sanglantes » des 19, 20 et 21 janvier 2015.

A l’heure actuelle, d’autres manœuvres sont envisagées ou se préparent activement
ayant toutes pour objectif  le glissement des élections (retarder les élections ou en rendre la tenue impossible) et l’instauration d’un troisième mandat (de fait à durée indéterminée ou résultant d'une modification des règles constitutionnelles), à savoir, notamment : 

1.      Les manipulations  de type juridique  : démembrement précipité des anciennes provinces - les grand-duchés hérités de la colonisation - suivi de la « re-centralisation » accélérée de l’autorité provinciale avec la nomination de commissaires spéciaux chargés, notamment, de préparer l'élection de nouveaux gouverneurs par des assemblées croupions hors mandat et conditionnées par les "services" (une opération de « zaïrianisation » de l’administration de l’échelon des comtés - les anciens districts également hérités de la colonisation - au bénéfice d’acquéreurs-élus locaux, mieux offrants et disposés à faire allégeance à la « majorité ») et, ce faisant, de faciliter l’organisation à l’intérieur du pays d’élections bidouillées par les « services » ou d'un referendum manipulé par les mêmes "services" ; nomination en juillet 2015 des 9 membres de la Cour constitutionnelle et publication, dès septembre, d’un arrêt de ladite Cour (accusée par de nombreux observateurs de la société civile d’avoir, ce faisant, outrepassé ses compétences et violé elle-même la Constitution qu’elle a pour mission légale de protéger !) enjoignant le gouvernement de prendre des mesures transitoires exceptionnelles pour assurer la direction de nouvelles provinces (ouvrant ainsi la voie à la nomination de commissaires spéciaux inféodés au pouvoir en place et à l'élection de gouverneurs proconsulaires de la même obédience) et à la Ceni d’organiser l’élection des gouverneurs avant tout autre scrutin; arrêt de la Cour constitutionnelle de mai 2016 considérant que, "pour consacrer le principe de la continuité de l'Etat", la Haut-Hiérarque en place  peut rester en fonction jusqu'à ce qu'un nouveau président élu soit investi (alors même que l'organisation d'élections présidentielles dans le délai constitutionnel a délibérément et systématiquement été retardée et rendue difficile... par le Haut-Hiérarque en place et ses sorciers régaliens !)nouvel arrêt de la Cour constitutionnelle (une Cour décidément très sollicitée par Shabbo, le juriste félon et par le dircab Ya Mwilan, "âme damnée" du Haut-Hiérarque ...et un arrêt prononcé au forceps, le 17 octobre 2016, par 5 juges seulement !) acceptant le report, au delà du 19 septembre, de la convocation du corps électoral; incessantes restrictions apportées illégalement, par Haut-Sommet et par différents autres sorciers proconsulaires inféodés à la Haute Hiérarchie, aux libertés publiques (droit de se réunir et de manifester, liberté d'expression, liberté de déplacement, etc) garanties par la Constitution, etc


2.      Le blocage institutionnel et financier du processus électoral provoqué par le pouvoir en place en vue de retarder ou de reporter sine die les élections : provoquer la démission de certains membres de la CENI et à en remanier la composition ; détourner ou dilapider les fonds prévus pour l'organisation des élections, faire valoir que les caisses de l’Etat sont vides et invoquer une « crise financière sans précédent » due à la chute du cuivre, du cobalt, de l’or et du pétrole pour justifier un  report sine die des élections législatives et présidentielle ou préconiser une élection du chef de l’Etat au second degré en faisant valoir que « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne permet pas » l'organisation de scrutin telle que prévue dans le budget de la commission électorale…

3.      L’option sécuritaire (laquelle peut toujours être actionnée dans de nombreuses provinces moyennant la réactivation par les « services » de l’un ou l’autre des groupes armés qu’ils sont en mesure d’instrumentaliser) et les tentatives renouvelées de déstabilisation menées dans le nord-est et l’est du pays (particulièrement à Beni)…

4.      Les tractations politiciennes et « arrangements entre amis » avec une frange de « l’opposition » (des opportunistes, chèvre-choutistes et faux opposants disposés à « boutiquer » leur participation au pouvoir), la convocation  par le pouvoir en place  d’un « dialogue politique national inclusif» devant se prononcer particulièrement « sur le fichier électoral, le calendrier électoral, le financement des élections, la sécurisation des élections et le rôle des partenaires extérieurs dans ce processus » et la mise en place d'un nouveau grand conciliabule dirigé par un "membre de l'opposition"…   à moins que des blocages surgissent (ou soient provoqués) et que ce prétendu « dialogue » ne débouche sur une impasse ce qui justifierait alors (d'après le pouvoir en place) de recourir au référendum pour « solliciter l’arbitrage du peuple » (sur le modèle des référendums-coups d’Etat constitutionnels opérés dans quelques pays voisins)…

Tous ces scénarios sont possibles. Tous sont étudiés, combinés et testés (fuites distillées dans la presse) ou ont déjà été activés par le pouvoir en place.

Bonne année 2016 ! 

2016, année de résistance populaire à tous les actes de brigandage électoral et politique, sécuritaire et policier, militaire et judiciaire et aux dérives liberticides, anti-démocratiques et anti-constitutionnelles d’un pouvoir aux abois !
2016, année de combat pour la défense des valeurs réellement républicaines, démocratiques et panafricaines  !
2016, année de vigilance extrême de la population !
2016, année de lutte citoyenne pour l’avènement d’un véritable « gouvernement du peuple, par le peuple et pour la peuple » (Abraham Lincoln) dans lequel la population du Luabongo trouvera enfin son compte !

Courage, convictions et détermination ! 


Et que l’année 2016… se termine en beauté par un dernier trimestre libératoire,  une issue heureuse, l’épilogue tant attendu : l’organisation dans le respect des délais et des règles fixés par la Constitution et le déroulement pacifique d’élections libres et transparentes conduisant à cette alternance réellement démocratique, à laquelle aspire le peuple du Luabongo tout entier ! 

*
*    *

Pour ma part, en tant que romancier acrobate de l’imaginaire, de la métaphore et de la parabole, ayant largement dépassé la date de péremption habituelle des matous de mon espèce, je me presserai, en 2016, de mettre la dernière main à certaines séquences inachevées du buku « Sorciers, services et crapuleux »[i], d'actualiser (dans des encadrés marqués "ndlr 2016") les séquences déjà postées lorsque cela s'avèrera nécessaire, de prédire l’avenir et d’annoncer des jours meilleurs… et de raconter comment, durant toute cette année (le mouvement ne pouvant ensuite que s’intensifier, s’approfondir, s’enraciner davantage et devenir irréversible), le peuple du Luabongo combattra l’autocratie, reprendra l’initiative, interpellera...
- Yebela, Mandat esili ! Eloko nini esilakate  ? 
la Haute Hiérarchie et viendra à bout du dernier avatar d’un « système sorcier »  qui l’opprime depuis…  depuis… depuis la fin du XIXe siècle !

Depuis cette époque, en effet, mis à part une courte parenthèse en 1960, tous les dirigeants du Luabongo (Léopold  Deux, les Noko, Seskoul et les autocrates qui se sont approprié le pouvoir par la suite) ont été des « sorciers » en ce sens qu’ils tous ont accédé au pouvoir sans avoir été investis par le peuple de la mission de gérer ses intérêts collectifs. Et qu’ils s’y sont installés et maintenus par la force et l’imposture. Et qu’ils ne l’ont jamais quitté de leur plein gré.

La question qui se pose à présent est de savoir quand et comment, entraîné par de nouvelles générations d’activistes citoyens, le peuple du Luabongo viendra à bout du dernier avatar d’un système sorcier qui l’opprime et l’exploite depuis si longtemps

Je vous invite dès à présent à parcourir UNE SORCELLERIE ! (cliquez sur : http://ssc-10.blogspot.be/), la série 10 et finale du buku « Sorciers, services et crapuleux » dans laquelle est décrit le mode de fonctionnement de ce dernier avatar du système sorcier : une pseudo-démocratie (des élections bidouillées, des Assemblées-théâtres, des sessions régulières de spectacle parlementaire, une opposition croupion,  des cours et tribunaux aux ordres, des transgressions constantes de l’Etat de droit et des droits de l’homme, une presse orientée ou sous surveillance, un refus obstiné de l’alternance dans le respect des règles constitutionnelles existantes…), une démocratie qui s’est détournée des principes démocratiques fixés dans la Constitution, une « post-démocratie » ayant, dans les faits, restreint considérablement l’application des règles démocratiques, une démocratie dénaturée dans laquelle le véritable pouvoir, comme sous les régimes politiques antérieurs, n’appartient pas au peuple mais aux sorciers, aux "services" et aux crapuleux qui l’ont confisqué à leur profit…

Le buku "Sorciers, services et crapuleux" y répond, particulièrement, aux questions suivantes :
- Une sorcellerie, c’est quoi ?
- Les sorciers sont-ils bons ou mauvais ?
- Pourquoi les sorciers sont-ils considérés par le Tout-Puissant Marché comme « une bande de péquenots rapaces et sans ambitions, de villageois âpres et ringards, de minables dealers de banlieue » ?
- Un peuple a-t-il sa place dans une sorcellerie ?
- Comment tout cela va-t-il bien pouvoir se terminer ?


 Vié ba Diamba





[i]  Le buku Sorciers, « services » et crapuleux est un roman. et, pour rappel (cf SCC0/1 - Mabanga : http://ssc-intro.blogspot.be/2014/11/mabanga.html)
- un roman « en ligne »,  « en dehors du marché » : un buku que les « services » ne pourront jamais, ni saisir en librairie, ni détruire par le feu, ni jeter dans le fleuve, ni enterrer nuitamment et subrepticement dans un cimetière de Maluku ou d'ailleurs…
un roman « collectif » dont les différentes séquences s’inspirent de personnes et de sources multiples, mais qui, pour des raisons évidentes de sécurité, est signé ostensiblement par une seule personne : un taxi-writer, un écrivain pousse-pousseur aisément identifiable (sous le pseudonyme de Vié ba Diamba), lequel écrit en pensant à l’avenir de ses enfants, koko et amis et se félicite de pouvoir ainsi (contribuer à) soutenir la lutte citoyenne et (contribuer à) porter la parole d'innombrables sœurs et de frères courageux et convaincus qui n'attendent pas un quelconque « salut »  d'ailleurs ou des "autres" (de l'ONU, de l'UE, de l'UA, de la FIDH, des ONG de bienfaisance ou de développement, des pays étrangers - Etats gros-bras et gros intérêts  ou voisins voraces -, de la  "Communauté internationale" et du Tout-Puissant Marché ou encore d’un « Dieu » quelconque)  mais qui comptent avant tout sur la force du peuple du Luabongo lui-même, sur l'action de citoyens déterminés à lutter et à rendre leur pays plus libre, plus égal et plus fraternel…
un roman « by goal », dont les différentes séquences  sont produites « just in time » et qui ne finira jamais avant d'avoir satisfait les « demandes sociétales » auxquelles il s'efforce de répondre rapidement (tout en se réservant la possibilité de corriger et d'actualiser en permanence les textes déjà diffusés) et d'avoir atteint les objectifs qui lui sont assignés (contribuer à la libération de Mopoie et de Bangazegino et au démantètement du système sorcier) … à moins que son (ou ses) auteur(s), traqué(s) ne soient foudroyés par Kake ou ne tombent dans les filets des agents spéciaux A.Z. et P.K...
un roman-guérilla, permanent, à jet continu, à durée indéterminée, toujours remis sur le métier, à multiples et incessants rebondissements, avec des victoires et des échecs, certes mais  toujours prêt à rebondir et à reprendre la lutte pour le changement, tiiii… la victoire finale !






Ndlr : Vous êtes encore perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/